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SWAMI VIVEKANANDA SUR LES VIBRATIONS ET LES ÊTRES INVISIBLES

voici un commentaire intéressant, j'ai toujours pensé qu'il existait d'autres mondes mais que nous ne pouvions pas les voir puisqu'ils ne sont pas sous le même niveau vibratoires que nous

certaines personnes peuvent les percevoir

 

 

 

 

http://newsoftomorrow.org/esoterisme/traditions-orientales/swami-vivekananda-sur-les-vibrations-et-les-etres-invisibles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swami Vivekananda sur les vibrations et les êtres invisibles

 

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(Source : Extrait google books du livre disponible sur Amazon, pp.384-386, nous soulignons)

« Dans un océan il y a d’immenses vagues, hautes comme des montagnes; il y en a aussi de plus petites, puis de plus petites encore, jusqu’aux bulles minuscules, mais toutes ont pour base l’océan infini. La bulle est reliée à un bout de l’océan, et la vague est reliée à l’autre bout. De même, tel homme peut être un géant et tel autre une petite bulle, mais l’un et l’autre sont reliés à cet océan infini d’énergie qui est l’héritage commun de toute créature. Partout où il y a vie, on retrouve à la base le grand dépôt d’énergie infinie. Une forme qui débute comme bulle microscopique, minuscule, comme mousse ou comme lichen, et qui puise continuellement à cette source inépuisable d’énergie, se modifie lentement et régulièrement, et devient avec le temps une plante, puis un animal, puis un homme, et finalement Dieu. On y arrive après des millions de siècles, mais qu’est-ce que le temps ? Un accroissement de vitesse, une lutte plus vive nous permettant de franchir les espaces du temps. Ce qui prend normalement très longtemps pour s’accomplir peut, selon le yogin, être abrégé par l’intensité de l’action. Un homme peut continuer à puiser lentement cette énergie dans la masse infinie qui en existe dans l’univers et il lui faudra peut-être cent mille ans pour devenir un déva, cinq cent mille pour arriver plus haut encore et peut-être cinq millions d’années pour devenir parfait. S’il se développe rapidement, le laps de temps nécessaire sera moindre. Pourquoi ne serait-il pas possible, en fournissant un effort suffisant, d’atteindre cette même perfection en six mois ou en six ans ? Il n’existe aucune limite; la raison nous le montre. Si une locomotive fait trois kilomètres à l’heure en consommant une certaine quantité de charbon, elle parcourra cette même distance en un temps moindre si on l’alimente davantage. De même pourquoi l’âme, en intensifiant son action, n’atteindrait-elle pas la perfection dès cette vie ? Nous savons que tous les êtres finiront par atteindre ce but, mais qui d’entre nous désire attendre tous ces millions de siècles ? Pourquoi ne pas y parvenir immédiatement, dès ce corps-ci, dès la forme humaine que nous avons actuellement ? Pourquoi ne pas obtenir dès maintenant cette connaissance, cette puissance infinies ?

L’idéal du yogin, toute la science du Yoga est d’enseigner aux hommes comment abréger, en intensifiant leur pouvoir d’assimilation, le temps nécessaire pour atteindre la perfection, au lieu de progresser lentement d’étape en étape et d’attendre que toute la race humaine soit devenue parfaite. Voyez tous les grands prophètes, les grands saints, les grands annonciateurs; qu’est-ce qu’ils ont fait ? En une existence humaine ils ont vécu toute la vie de l’humanité, franchi tout le temps qu’il faut à l’humanité ordinaire pour parvenir à la perfection. En une seule vie ils se sont rendus parfaits; ils n’ont pensé à rien d’autre, n’ont pas vécu un seul instant pour aucune autre idée, et ainsi la route pour eux s’est trouvée abrégée. Voilà ce qu’on entend par la concentration : intensifier le pouvoir d’assimilation, et ainsi abréger les délais. Le Râja-Yoga est la science qui nous enseigne comment acquérir cette faculté de concentration.

Quel rapport y a-t-il entre le prânâyâma et le spiritisme ? Le spiritisme est également une manifestation de prânâyâma. S’il est vrai que les esprits de morts existent, mais que nous ne pouvons pas les voir, il est fort probable qu’il y en a autour de nous des centaines et des millions que nous ne pouvons ni voir, ni sentir, ni toucher. Peut-être traversons-nous continuellement leur corps sans qu’ils nous voient, sans qu’ils s’en aperçoivent. C’est un cercle dans un cercle, un univers dans un univers. Nous avons cinq sens et nous correspondons à un certain état de vibration de prâna. Tous les êtres qui sont dans ce même état de vibration peuvent se voir les uns les autres, mais s’il existe des êtres qui correspondent à un état supérieur de vibration de prâna, on ne les verra pas. Nous pouvons accroître l’intensité d’une source lumineuse jusqu’à ce que nous ne la voyons plus du tout, mais il existe peut-être des yeux assez puissants pour continuer à la voir. De même nous ne voyons pas non plus une lumière dont les vibrations sont très faibles, mais il y a des animaux, comme les chats et les chouettes, qui peuvent encore la voir. Notre champ de vision n’embrasse qu’une certaine zone de vibrations de prâna. Prenez par exemple l’atmosphère dans laquelle nous vivons; elle se compose d’une quantité de couches superposées, mais celles qui sont les plus proches de la terre sont plus denses que les couches supérieures; au fur et à mesure que vous vous élevez, l’atmosphère devient de plus en plus raréfiée. Prenez encore l’exemple de l’océan : au fur et à mesure que vous vous y enfoncez plus profondément, la pression de l’eau augmente; aussi les animaux qui vivent au fond de la mer ne peuvent-ils jamais monter à la surface, car ils seraient réduits en pièces.

Représentez-vous l’univez comme un vaste océan d’éther, composé d’une succession de couches à différents degrés de vibration sous l’action du prâna; loin du centre les vibrations sont atténuées, quand on se rapproche du centre elles deviennent de plus en plus rapides; un ordre de vibrations constitue un plan. Supposez maintenant que toutes ces gammes de vibrations soient découpées en tranches : tant de millions de kilomètres pour une série de vibrations, tant de millions de kilomètres pour la série suivante, et ainsi de suite. Il semble alors probable que ceux qui vivent sur le plan d’un certain état de vibration seront capable de s’apercevoir les uns les autres, mais ne verront pas ceux qui sont au-dessus d’eux. Et pourtant, tout comme nous pouvons, avec le télescope et le microscope, augmenter la portée de notre vue, nous pouvons aussi par le Yoga nous placer dans l’état de vibration correspondant à un autre plan, et cela nous permet de voir ce qui s’y passe.Supposez que cette salle soit pleine d’êtres que nous ne voyons pas. Ils représentent le prâna dans un certain état de vibration, alors que nous le représentons dans un autre état de vibration. Supposez que le leur soit plus rapide et le nôtre plus lent. Prâna est la substance dont ils sont composés, comme nous-mêmes. Eux et nous faisons tous partie du même océan de prâna et ils ne diffèrent de nous que par la fréquence de leurs vibrations. Si je peux vibrer à leur cadence, ce plan-ci pour moi se transformera aussitôt, je ne vous verrai plus, vous disparaîtrez et eux apparaîtront.Certains parmi vous savent peut-être déjà que cela est vrai. Le mot samâdhi désigne dans le yoga l’opération consistant à mettre l’esprit dans un état supérieur de vibration. Tous ces états de vibrations supérieures, de vibrations supra-conscientes de l’esprit, sont réunis sous ce seul mot : samâdhi. Les états inférieurs de samâdhi nous donnent des visions de ces êtres qui sont sur d’autres plans. Le degré le plus élevé du samâdhi est celui dans lequel nous voyons la réalité, la substnce dont sont composés tous ces ordres d’êtres différents. Et, connaissant cette motte unique d’argile, nous connaissons toute l’argile qui est dans l’univers.

Nous voyons ainsi que prânâyâma comprend même tout ce que le spiritisme comporte de vérité. Vous pourrez constater de même que partout où une secte ou un groupe quelconque s’efforce de découvrir quelque chose d’occulte, de mystique, de caché, ce qu’on y fait, c’est en réalité ce yoga, cette tentative de maîtriser le prâna. Vous verrez que partout où il y a manifestation extraordinaire de puissance, c’est par le jeu du prâna. On peut faire entrer dans le prânâyâma même les sciences physiques. Qu’est-ce qui meut la machine à vapeur ? Le prâna, agissant par l’intermédiaire de la vapeur. Que sont tous ces phénomènes de l’électricité, etc., sinon prâna ? Qu’est-ce que la science physique ? C’est la science du prânâyâma par des moyens extérieurs. Le prâna qui se manifeste comme pouvoir mental ne peut être maîtrisé que par des moyens mentaux. La partie du prânâyâma qui se propose de maîtriser par des moyens physiques les manifestations physiques du prâna s’appelle « sciences physiques »; la partie qui se propose de maîtriser par des moyens mentaux les manifestations du prâna comme force mentale s’appelle Râja-Yoga. »



07/10/2017
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