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voyage astral


le voyage astral : technique

L’apprentissage du voyage astral pouvant être laborieux, il est parfois difficile de rester motivé. Au début de ma pratique, j’ai aussi été confronté à l’absence de résultat satisfaisant malgré mes efforts. Après trois mois d’entraînement, cependant, je fis une expérience inattendue qui allait raffermir ma détermination : un voyage astral depuis un rêve lucide.
J’avais déjà lu la possibilité de transformer un rêve en voyage astral, mais ma découverte fortuite était techniquement bien différente. Fort de cet aperçu direct de ce que je cherchais à accomplir, ma motivation rebondit sur le long terme.
J’ai souvent conseillé la projection en rêve lucide par la suite, avec de très bons retours. Aujourd’hui, beaucoup utilisent la technique que j’avais développée à l’époque sans en connaître l’origine, preuve de son efficacité. Aussi, six ans après mon premier article sur le sujet (note : l’article date de 2009), je présente ici sa quatrième édition bien plus synthétique, afin d’en faciliter l’utilisation.


I. LE RÊVE : UN TREMPLIN POUR LE VOYAGE ASTRAL

Le voyage astral requiert une détente physique et mentale avancée, donnant accès à des perceptions plus fines. Or, si la transe est la voie habituelle dans ce domaine, le sommeil permet d’atteindre ces conditions à un niveau de profondeur difficilement égalable.

Mais, y accéder n’est pas tout, encore faut-il être conscient pour le mettre à profit. Le rêve lucide est alors une passerelle précieuse pour entamer sa pratique : on est alerte quant à notre condition de dormeur et capable d’utiliser notre état comme tremplin pour se projeter.
Enfin, le rêve augmente souvent l’efficacité des techniques : l’esprit, trompé par la réalité qu’il perçoit, utilise l’environnement du rêve pour augmenter la puissance des actions mentales requises.
Toutefois, l’activité du rêve, même lucide, peut aisément se transposer sous deux formes durant l’expérience. Le processus de projection peut démarrer correctement, mais la conscience ne parvient pas à se stabiliser à l’instant de la sortie et passe dans un scénario onirique, souvent un rêve de voyage astral. Sinon, des éléments oniriques peuvent se superposer progressivement sur l’environnement ; autrement dit, la stabilité et la clarté de la projection se dégradent.
Dans le premier cas, la meilleure solution reste de tenter une nouvelle projection, mais il y a alors le risque d’entrer dans une spirale de projections oniriques. Je n’ai pas encore trouvé le moyen de briser cette dynamique lorsqu’elle se met en place. Le second cas est délicat aussi : on prendra soin de demeurer calme et de vider son esprit, en se concentrant sur l’action en cours pour ancrer ses perceptions (par exemple en se frottant les mains, en lisant un texte, etc.).
À cause de ces difficultés, la projection à partir d’un rêve lucide est un moyen pédagogique de découverte plutôt qu’une technique fiable à long terme. Je ne l’utilise pour ma part plus que de façon anecdotique.
Elle est aussi surtout efficace durant la première année de pratique, car l’esprit semble perdu dans ses repères, favorisant une perception directe bien moins filtrée par l’activité mentale. Avec le temps et l’habitude, il transpose plus facilement ses schémas oniriques, affectant la stabilité et la clarté de l’expérience.


II. SE PROJETER DEPUIS UN RÊVE LUCIDE

Il existe essentiellement deux voies pour effectuer une projection de conscience en rêve lucide ; la première est mouvementée, la seconde plus douce.


La première méthode
Tôt un matin, je rêvais que j’étais chez moi, mais l’atmosphère était sombre et oppressante. Quelque peu effrayé, je pris conscience de rêver, et, cherchant à transformer mon rêve en quelque chose de plus plaisant, je me précipitai par la fenêtre. Alors, sans savoir pourquoi, j’appliquai une forte pression sur mon corps pour en accélérer la chute. Une puissante vibration me secoua instantanément, et je me retrouvai soudain à flotter à un mètre du plafond. Je percevais mon environnement avec clarté, mais comme derrière un mince voile d’eau. Une voix féminine au ton alarmé retentit brusquement derrière moi : « Tu flottes au-dessus de ton corps ! ». Surpris, je me sentis aussitôt tomber en arrière, alors qu’un chœur s’élevait : « Non, continue ! Tu y es presque ! ». Trop tard, j’étais maintenant bien éveillé dans mon lit.
L’essentiel de ma découverte fortuite se trouve dans cette première expérience de projection, qui posait les bases de ma technique de projection en rêve lucide.

  • Une fois devenu lucide, rester calme et s’ancrer dans la réalité sensorielle du rêve.
  • Exercer une pression ou une traction très forte sur son corps de rêve pendant plusieurs secondes.

Le premier point est explicit, il faut juste ne pas anticiper les choses et se concentrer sur l’action présente, sous peine de se réveiller trop tôt. Le second point laisse plus de liberté au rêveur. Le tout est de bien ressentir la sensation créée et de la renforcer de toute sa volonté, par exemple en sautant du haut d’un point surélevé dans le rêve, sur le dos ou sur le ventre, ou en se sentant aspiré vers le haut par une force invisible.

La seconde méthode
La seconde méthode de voyage astral est plus douce mais nécessite une bonne maîtrise. On doit faire disparaître le rêve en prenant conscience de son « corps astral », c’est-à-dire d’une forme corporelle plus fine dans laquelle stabiliser notre conscience, entre veille et sommeil.
Pour ce faire, on cesse toute interaction avec le rêve lucide en lâchant prise, et on cherche à ressentir que l’on flotte à l’horizontal quelques centimètres au-dessus de son corps allongé. Cela favorise une très légère pression vers l’avant et la prise de conscience d’être en effet dans la position ressentie. Le rêve se dissipe comme un voile de brouillard devant soi, et la pièce dans laquelle on se trouve apparaît au-delà.
Vous pouvez adapter les modalités de ces deux méthodes principales aux différentes situations oniriques rencontrées ou à votre préférence personnelle. J’aime pratiquer la seconde méthode lorsqu’un point d’eau est à proximité dans mon rêve par exemple : j’y plonge et me laisse lentement flotter jusqu’à à la surface pour accompagner mon ressenti. C’est très efficace.
Un point important est de ne pas arrêter le mouvement tant que la projection n’est pas intégralement achevée : ne cherchez pas à savoir où vous en êtes dans le processus ! Tant que la vue n’est pas activée, et que l’on ne s’est pas clairement détaché en entier, il faut impérativement continuer son action avec la même force, sous peine d’échec assuré.
Le processus de projection est très rapide et intense depuis le rêve lucide, on s’engouffre dans un titanesque maelström psychique. Le tout ne durera pas plus de trois à quatre secondes en général, mais toute l’intensité sensorielle sera condensée dans ce cours laps de temps éprouvant. Une bonne dose de courage sera utile, mais quoi qu’il arrive, on ne doit pas s’arrêter en chemin !
Si malgré cela, vous manquez votre sortie et vous retrouvez en transe dans votre corps, il reste l’option de tenter une projection depuis l’état de veille. En effet, en se détendant quelques minutes dans l’état obtenu, on parvient très vite à une transe très profonde propice à l’utilisation de toute technique habituelle de projection. Une sortie manquée devient alors une autre opportunité de se projeter. 

http://www.astralsight.com/


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24/11/2012
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Marc Auburn

 


 

 

 


04/08/2016
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