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Conscience et Lumière spirituelle

Conscience et Lumière spirituelle
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www.lesconfins.com
DOSSIER N°9
Spiritualité
Ci-dessus : la conscience est-elle « fabriquée » par le cerveau, comme le foie sécrète la bile ?
Quels sont les liens qui existent entre la conscience et le cerveau, organe dans lequel elle est
sensée se loger ? Mesurer une activité cérébrale revient-il à mesurer l’activité de la
conscience ? Ce sont des questions qui sont aujourd’hui au c..ur des études sur le cerveau et
sur la nature de ses rapports avec la conscience.
CONSCIENCE ET LUMIERE SPIRITUELLE.
1) Les mystères de la conscience.
La conscience est le mystère central de la condition humaine. Remarquons tout d’abord que
les questions qui concernent la conscience sont aussi celles qui sont liées à la vie et à la mort.
Il existe un lien intrinsèque entre ces trois réalités fondamentales de l’existence humaine.
S’interroger sur l’une d’elle entraîne presque toujours des réflexions sur les deux autres. De la
réponse que nous donnerons pour cerner les mystères de la conscience dépendra toute une
série d’implications scientifiques, philosophiques, religieuses, et spirituelles. A noter, qu’avec
la conscience rien n’est simple. C’est un domaine dans lequel nous sommes encore si

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ignorants que tout peut être dit, ainsi que son contraire. C’est la « pierre d’achoppement » qui
bien souvent divise les opinions et génère des querelles. J’ai souvent eu l’occasion de
constater combien ce sujet pouvait entraîner des positionnements rigides, voir même des
jugements sectaires, qui relèvent presque toujours de la croyance et du parti prit.

Pour qu’il n’y ait aucun malentendu, j’averti tout de suite le lecteur que ma position vis-à-vis
de ce sujet est très nettement située dans ce que j’appelle de façon très générale le « courant
spiritualiste », mais je ne refuse pas, bien au contraire, le dialogue avec le « courant
matérialiste ». Certes, il faudrait sans doute définir avec plus de précision ce que j’entends par
« courant spiritualiste ». Pour faire simple, parce que ce n’est pas le sujet de ce dossier, je
dirai que le « courant spiritualiste » regroupe toutes les personnes qui pensent que l’esprit, ou
la conscience, est une réalité dont l’existence ne dépend pas d’un support physique
quelconque. C’est une définition simple qui a au moins le mérite d’être claire. Encore
faudrait-il être prudent et nuancé lorsque nous parlons de « courant spiritualiste », et donc
aussi par déduction de « courant matérialiste ». Ma démarche n’est pas d’instaurer une sorte
de conflit et d’opposition systématique entre les deux « courants », mais uniquement de
montrer qu’il peut exister des ordres de réalités qui ne sont pas matériels. Chaque ordre de
réalité (matériel et spirituel) ayant des caractéristiques qui lui sont propres.

Tout d’abord, nous devons bien nous imprégner de cette évidence : rien n’existerait pour
nous, si nous n’étions pas conscients de nous-mêmes et de notre environnement. On peut donc
affirmer que la condition de l’existence de l’Univers pour nous, est indissociablement liée à
l’existence de notre conscience. Mais qu’elle est la nature de cette conscience ?

Une première constatation s’impose, constatation qui est aussi un paradoxe : les « outils » que
nous utilisons pour comprendre les mystères de la conscience sont précisément ceux que la
conscience met à notre disposition. Il semble que nous ne puissions pas sortir de cette
situation en « boucle ». Cet état de fait nous amène à nous poser toute une série de questions :
la conscience peut-elle s’analyser et se comprendre elle-même ? La conscience peut-elle saisir
sa propre nature, sa propre essence ? Nous sommes confrontés, ici, à une difficulté qui peut
paraître insurmontable. Pourquoi sommes-nous conscient ? Pourquoi sommes-nous conscients
de ce qui nous arrive dans la vie, et pourquoi sommes-nous conscients de nous-mêmes ? Rien,
en effet, n’ « obligeait », si je puis dire, la vie à créer des êtres conscients. Il n’est pas
démontré que la conscience assure une meilleure survie aux êtres vivants qui en sont doués.
Dans ces conditions, la conscience semble être une donnée superflue de l’existence. Une sorte
d’épiphénomène du cerveau disent les biologistes matérialistes. C’est une faculté de l’être
vivant qui, si on l’examine d’un point de vue strictement biologique, ne lui est pas
indispensable pour survivre dans un environnement hostile et se perpétuer en tant qu’être
vivant. L’évolution aurait sans aucun doute pu faire l’économie de la conscience pour assurer
la survie de l’espèce humaine.

Cependant, si la conscience existe, nous pouvons supposer qu’elle doit avoir une fonction
précise. Elle n’est pas apparue en vain. Si c’est bien le cas, il nous appartient de découvrir la
nature de cette fonction. A quoi sert la conscience ? Quelles est sa fonction, ou son rôle, dans
le système de l’organisation individuelle et cosmique ? C’est le genre de questions que pose
un biologiste par exemple. Mais ces questions sont-elles pertinentes ? Posons-nous les bonnes
questions au sujet de la conscience ? Ne faudrait-il pas inverser notre vision des choses ?

Les questions posées ci-dessus découlent du fait que nous regardons les choses d’un point de
vue biologique et matérialiste. Si nous supposons au contraire que la conscience préexiste au


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corps physique, la question qui devrait posée est celle-ci : à quoi sert le corps humain, et
quelle est sa fonction vis-à-vis de la conscience ? En définitive, tout dépend de la façon dont
sont pensés et conçus les rapports entre la conscience et le corps. Lequel des deux préexiste à
l’autre ?

2) Les « extensions » de la conscience.

Quelles sont les « limites » de la conscience ? Limites étant un terme d’origine spatiale, nous
préférons donc le mettre entre guillemets, sachant que la réalité de la conscience (ou du moins
une partie de cette réalité) est sans aucun doute située hors de l’espace, et peut-être même hors
du temps. Il est donc nécessaire de poser la question autrement et se demander quelles sont les
« extensions » de la conscience ? Quelles sont ses possibilités d’« extension » hors du corps ?
C’est une formulation qui nous paraît plus juste.

Certains phénomènes liés à l’activité de la conscience, et semblant se manifester hors des
fonctions organiques du cerveau, laissent supposer que la conscience humaine est douée
d’« extensions » qui sortent largement du cadre étroit imposé par les explications purement
physico-chimiques de la conscience.


Ci-dessus : la conscience possède des « extensions » qui sont des sortes de « connexions »
non matérielles. Ces « connexions » extra-cérébrales (situées en dehors du cerveau)
permettent à la conscience d’évoluer au-delà de l’espace et du temps.

Des phénomènes comme la télépathie, la clairvoyance, la précognition, la rétro-cognition, la
divination, la télékinésie, les prémonitions, les synchronicités, la bilocation, le don de
guérison, les miracles de toutes sortes, les sorties hors du corps (O.B.E), les visions à
distance, la connaissance intégrale, les extases, les expériences de mort imminente (E.M.I ou
N.D.E), la médiumnité, la lévitation, les dématérialisations, les apports d’objets, l’action sur
la matière en général, l’action sur les champs électromagnétiques, etc.., montrent à l’évidence
que l’esprit humain n’est pas une réalité qui peut s’expliquer intégralement par des processus
matériels.


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Si tous les phénomènes énumérés ci-dessus sont biens réels, et diverses études sérieuses l’ont
amplement démontré, nous sommes obligés d’admettre que l’activité consciente « déborde »
de toute part, si je puis dire, l’activité proprement organique du corps humain. Il semblerait
dans ce cas, que l’« extension » de la conscience soit sans commune mesure avec l’extension
des facultés cérébrales du cerveau reconnues par la biologie et la médecine conventionnelles.
En définitive, il s’avère que l’activité consciente n’aurait avec l’activité organique que des
rapports plutôt étroits et restreints.

Des chercheurs, et parmi ceux-ci des scientifiques respectés, ont émis l’hypothèse que le
cerveau exercerait vis-à-vis de l’activité consciente et cognitive, la fonction de filtre. Certains
pensent même que le cerveau serait l’équivalent d’une sorte de « poste de télévision », un
simple récepteur en quelque sorte, qui capterait les ondes porteuses des informations, images
des ondes de la conscience. Dans cette analogie, les ondes de télévision ou les ondes de
conscience forment un champ qui existe indépendamment de l’appareil qui capte ce champ. Si
le récepteur est détruit, les ondes continuent d’exister. Loin d’être l’organe producteur de la
pensée et de la conscience, le cerveau serait au contraire ce qui empêche la pensée et la
conscience de fonctionner à plein. En fait, le cerveau serait l’organe permettant l’adaptation
de notre conscience à l’univers matériel, avec ses lois soumises aux contraintes de l’espace et
du temps. Tout se passerait comme si, sans notre cerveau, notre conscience ne pourrait pas
fonctionner correctement dans ce monde-ci. Le cerveau serait ce qui permet à la conscience
de se manifester dans notre univers spatio-temporel.


Ci-dessus : loin d’être l’organe qui produit la conscience, le cerveau serait au contraire
l’organe qui permet à la conscience de fonctionner correctement dans notre univers spatiotemporel.
Le cerveau agirait plutôt comme un « filtre » donnant la priorité aux informations
en provenance des sens. Le cerveau est l’organe d’adaptation de la conscience à notre niveau
de réalité.

Bien que, comme nous le disions, des études sérieuses aient été faites sur les facultés
psychiques énumérées ci-dessus, il ne faut pas non plus se méprendre sur la portée de celles-
ci. Si elles ont bien démontré, en effet, que de telles possibilités existaient réellement pour la


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conscience, elles sont encore loin de pouvoir expliquer comment de telles facultés
fonctionnent. D’un point de vue scientifique, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements
de la recherche, et rien ne dit, d’ailleurs, que la science puisse fournir un jour une explication
vraiment satisfaisante de ces facultés. Nous pensons même que ces facultés, qui nous
paraissent si extraordinaires aujourd’hui, ne représentent qu’une toute petite partie des
possibilités de la conscience. Il semblerait que le potentiel de la conscience soit immense et
qu’il dépasse même tout ce que nous pouvons imaginer. La conscience possède des pouvoirs
extraordinaires, mais ces pouvoirs ne se manifestent en nous que lorsque nous sommes
parvenus à un niveau d’évolution qui nous permet de les maîtriser sans risque. Tant que le
niveau requis n’est pas atteint, rien ne se passe.

Les mystères de la conscience sont grands et la science est à mon avis encore loin de pouvoir
les résoudre. Le mystère de la conscience semble étroitement lié à la question du sens de
l’existence humaine. Si nous pouvions percer, ne serait-ce qu’une petite partie du mystère de
la conscience humaine, nous pourrions du même coup comprendre une partie du pourquoi de
notre passage sur Terre. L’étude approfondie des « extensions » de la conscience nous permet
de nous aventurer aux frontières du mystère de la conscience humaine.

3) Conscience et Lumière.

L’étude approfondie des expériences mystiques et des N.DE, montre de façon indiscutable
que la nature réelle et fondamentale de la conscience humaine est la Lumière. Notre
conscience humaine est fondamentalement Lumière. Précisons tout de suite que la Lumière
dont nous parlons n’est pas la lumière physique visible dans notre univers, c’est-à-dire la
lumière photonique. Alors la question est de savoir de quelle nature est cette Lumière. Nous
disons que la Lumière est de même nature que la LUMIERE en lettres majuscules. La
LUMIERE, c’est la grande LUMIERE qui a été vue par les mystiques et ceux qui ont vécu
une expérience de mort imminente (NDE). Nous sommes cette LUMIERE, nous sommes une
parcelle de cette LUMIERE. Comme le disent toutes les traditions spirituelles, nous sommes
une parcelle ou une « étincelle » de la « Lumière Divine ».

Dans son magnifique livre intitulé « N’ayons pas peur de mourir » (Editions ACCARIAS
l’ORIGINEL, 2008), Nicole Montineri nous décrit son expérience de rencontre avec la
Lumière : « L’espace se trouva dissous en une lumière qui embrassait tout le champ. C’était
une lumière totale, différente de celle que l’on connaît habituellement et qui fait des ombres et
des creux. Elle ressemblait à celle dont parlent les mystiques comme Sainte-Thérèse d’Avila
ou Saint Jean de la Croix, c’était une lumière éclatante sans être éblouissante, riche de
signification ». Elle constate que : « la lumière traversait librement ma conscience, la
nourrissait, était sa substance même ». Elle revient quelques lignes plus loin sur l’identité
lumière/conscience : « La lumière n’était pas vue, ne pouvait pas être vue, puisque la
conscience était cette lumière ». Et encore : « Ma véritable nature, dans cette absence de moi-
même, était cette lumière intense qui transportait une information signifiante et apaisante ».
Elle reconnaît enfin que : « On ne peut pas décrire la lumière de la conscience, la lumière de
l’Intelligence ».

Dans l’ouvrage de Kenneth Ring, « En route vers oméga » (Editions Robert Laffont,
Collection les énigmes de l’univers, 1991), nous trouvons des exemples de ce que l’auteur
appelle, « l’expérience centrale des NDE » (d’autres chercheurs l’appelle la « phase
transcendante » d’une N.D.E ). Voici le récit d’une de ces expériences : « Je suis allé


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directement dans cette splendide lumière éclatante. C’est difficile à décrire. En fait, c’est
impossible à décrire. On ne peut pas l’exprimer avec des mots. La lumière devient vous et
vous devenez la lumière ; je pourrais dire : j’étais paix, j’étais amour. J’étais l’éclat de la
lumière. Elle faisait partie de moi ».

Dans un autre livre « Deadline, dernière limite », du Dr Jean-Pierre Jourdan (Editions Les 3
Orangers, 2006), des personnes qui ont vécu une expérience de mort imminente répondent à
la question suivante : qu’est-ce que la lumière selon vous ? Voici un échantillon des réponses
proposées : « La lumière, c’est sûrement… ça doit être son soi intérieur, c’est l’esprit ».
« Bonne question ! dit un autre. Je ne sais pas appeler cela d’un nom, alors je dirai : lumière
conscience, sans nom ». Une troisième personne s’exprime en ces termes : « La lumière, une
sensation d’amour, de plénitude aussi. Incroyable. Ce qu’elle représente ? Ce que je suis en
fait, ce que je suis en réalité. Je l’ai ressenti à l’intérieur de moi. Dieu n’est pas extérieur à
moi, Dieu est en moi. » Enfin, un autre témoin s’exclame : « Amour et lumière à la puissance
dix milliards, mais qui n’éblouit pas. C’est quelque chose qui m’attire, que je connais, dont je
fais partie. C’est un tout dont je suis une partie. »


Ci-dessus : nous sommes une parcelle de la Lumière Divine. En nous, nous portons une
« étincelle » de la Grande Lumière spirituelle. Cette Lumière qui est tout Amour, toute
Connaissance et toute Vie, c’est celle qui a été « vue » par les grands mystiques et par ceux et
celles qui ont vécu la phase transcendante d’une expérience de mort imminente. C’est un
« Soleil » qui ne brûle pas les yeux. Sa lumière est dorée et douce.


Si la Lumière qui est notre essence profonde, notre véritable nature, est d’origine divine, cette
Lumière est éminemment spirituelle. La Lumière spirituelle est sacrée, donc nous sommes
sacrés puisque nous sommes cette Lumière spirituelle. La conscience est Lumière, et la
Lumière est aussi la Vie. Nous pouvons établir une relation essentielle entre la Lumière, la
Conscience et la Vie. Fondamentalement, la Lumière, la Conscience et la Vie sont une seule
et unique réalité. Pour nous, être humains, nous établissons des distinctions entre ces trois
termes parce que nous percevons leurs manifestations extérieures physiques et non leur réalité
intérieure essentielle.


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Notre conscience est de nature divine, ce qui signifie que nous avons une part de divin en
nous. Nous sommes divins au plus profond de nous-même.
Nous sommes éternels. La conscience est éternelle, sans naissance ni mort. Seul le corps
physique est mortel, mais le principe conscient est immortel.
4) Qu’est-ce que la lumière ?
La Lumière spirituelle, n’est pas la lumière physique fabriquée par notre Soleil ou par une
ampoule par exemple. La lumière physique est représentée par l’ensemble des ondes
électromagnétiques visibles par l’..il humain dans notre univers spatio-temporel. Les
longueurs d’ondes de la lumière visible sont comprise entre 380 nm (violet) et 780 nm
(rouge). Le signe nm, ou nanomètre, représente 10-9 mètres, soit un milliardième de mètre ou
0,000 000 001 mètre. La lumière visible n’occupe qu’une petite bande dans l’ensemble du
spectre des ondes électromagnétiques (voir les schémas ci-dessous). Dans le vide, la lumière
se déplace à une vitesse fixe et indépassable. La vitesse de la lumière est constante dans le
vide. L’énergie transportée par la lumière est quantifiée. On appelle, photon, le quantum
d’énergie, c’est-à-dire la plus petite quantité d’énergie, indivisible, qui est aussi une particule.
L’existence de cette particule ne contredit pas la théorie ondulatoire de la lumière, au
contraire : la dualité onde-particule (ou onde-corpuscule) en mécanique quantique suppose
qu’à chacune des particules est associée une onde. La vitesse de la lumière dans le vide est de
299 792 458 m/s, ou environ 300 000 kilomètres à la seconde. La vitesse de la lumière est
l’une des constantes de la physique (notée « c »). Dans notre univers, la vitesse de la lumière
est la vitesse maximale permise pour tout déplacement de tout ce qui transporte de
l’information ou de l’énergie, conformément à la théorie de la relativité. Nous savons que la
Lumière spirituelle ne connaît pas cette limite de la vitesse : elle se déplace instantanément.
La lumière physique visible dans notre monde n’est que le reflet matériel, le symbole en
quelque sorte, de la Lumière spirituelle. La Lumière spirituelle est d’une autre nature que la
lumière physique. La Lumière spirituelle est porteuse de « chaleur », de Vie, de Conscience,
d’Amour et de Connaissance. C’est donc beaucoup plus qu’une simple lumière éclairante et
chauffante. La Lumière spirituelle c’est de l’être à l’état pur.

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Ci-dessus : le spectre des ondes électromagnétiques.

En partant des ondes les plus énergétiques, on distingue successivement :

-Les rayons gamma : ils sont dus aux radiations émises par les éléments radioactifs.
Très énergétiques, ils traversent facilement la matière et sont très dangereux pour les cellules
vivantes.
- Les rayons X : rayonnements très énergétiques traversant plus ou moins facilement les
corps matériels. Ils sont un peu moins nocifs que les rayons gamma. ils sont utilisés
notamment en médecine pour les radiographies, dans l’industrie (contrôle des bagages dans le
transport aérien), et dans la recherche pour l’étude de la matière (rayonnement synchrotron).

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- Les ultraviolets : rayonnements qui restent assez énergétiques. Ils sont nocifs pour la peau.
Heureusement pour nous, une grande partie des ultraviolets est stoppée par la couche d’ozone
de l’atmosphère qui sert de bouclier de protection des cellules de notre corps.
- Le domaine visible : correspond à la partie très étroite du spectre électromagnétique
perceptible par notre ..il. C’est dans le domaine visible que le rayonnement solaire atteint son
maximum, et c’est également dans cette portion du spectre électromagnétique que l’on peut
distinguer l’ensemble des couleurs de l’arc-en-ciel, du bleu eu rouge.
- L’infrarouge : rayonnement émis par tous les corps dont la température est supérieure au
zéro absolu, c’est-à-dire - 273° C. En télédétection, on utilise certaines bandes spectrales de
l’infrarouge pour mesurer la température des surfaces terrestres et océaniques, ainsi que celle
des nuages.
- Les ondes radar ou hyperfréquences : Cette région du spectre est utilisée pour mesurer le
rayonnement émis par la surface terrestre et s’apparente dans ce cas à la télédétection dans
l’infrarouge thermique, mais également par les capteurs actifs comme les systèmes radar.
Un capteur radar émet son propre rayonnement électromagnétique et en analysant le signal
rétrodiffusé, il permet de localiser et d’identifier les objets et de calculer leur vitesse de
déplacement s’ils sont en mouvement. Et ceci, quelque soit la couverture nuageuse, de jour
comme de nuit.
- Les ondes radio : Ce domaine de longueurs d’onde est le plus vaste du spectre
électromagnétique et concerne les ondes qui ont les plus basses fréquences. Il s’étend des
longueurs d’onde de quelques centimètres à plusieurs kilomètres. Relativement faciles à
émettre et à recevoir, les ondes radio sont utilisées pour la transmission de l’information
(radio, télévision et téléphone). La bande FM des postes de radio correspond à des longueurs
d’onde de l’ordre du mètre. Celles utilisées pour les téléphones cellulaires sont de l’ordre de
10 cm environ.
Contrairement à l’..il humain qui n’est capable de capter le rayonnement que dans une fenêtre
très étroite du spectre électromagnétique, celle correspondant au domaine du visible, les
capteurs embarqués à bord des satellites spatiaux par exemple utilisent une fraction beaucoup
plus étendue du spectre.
5) Un modèle de la conscience.
Le professeur Régis Dutheil (aujourd’hui disparu), et sa fille Brigitte Dutheil, ont imaginé un
nouveau modèle de la conscience en rapport avec les propriétés de la lumière photonique et
les expériences de mort imminente (E.M.I). Ils ont exposé leurs travaux dans deux ouvrages :
« L’Homme superlumineux » et « L’univers superlumnieux » (Editions Sand, 1990 et 1994).
Le premier postulat de ce nouveau modèle de la conscience est que la « sacro-sainte » limite
imposée par la vitesse de la lumière (300 000 km/seconde), doit être abandonnée. Il existerait,
en effet, dans l’Univers, des particules qui se déplaceraient plus vite que la vitesse de la
lumière. Le fameux « mur de la lumière », ne serait qu’une limite relative, comme le fut en
son temps le « mur du son ». De patientes recherches de mécanique des fluides et
d’aérodynamique faites dans les souffleries permirent aux techniciens et ingénieurs de
comprendre le phénomène du « mur du son » et de concevoir des avions qui n’explosaient pas

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en plein vol dès qu’ils atteignaient les 1150 km/h. Plusieurs physiciens contemporains pensent
que l’exemple du « mur du son » s’applique aussi au « mur de la lumière ». Ils envisagent
donc sérieusement d’abolir la limite fatidique des 300 000 km/seconde. Pendant la période
comprise entre 1960 et 1967, des physiciens américains spécialistes des particules
élémentaires (G. Feinberg, S. Sudarshan, C. Billaniuk) imaginèrent des particules
superlumineuses qu’ils baptisèrent tachyons, mot qui vient du grec tachus qui signifie rapide.

Ainsi, il y aurait dans l’Univers trois sortes de particules :

-Les bradyons (du grec bradus = lent), qui sont des particules qui se déplacent toujours à une
vitesse inférieure à celle de la lumière, comme les électrons et les protons par exemple.

-Les tachyons qui se déplacent toujours à une vitesse supérieure à celle de la lumière.
- Les luxons (du latin lux = lumière) qui se déplacent toujours à une vitesse égale à celle de la
lumière, comme le photon et le neutrino par exemple.
Jusque-là, le modèle proposé semble cohérent. Le seul problème (mais il est de taille), c’est
qu’aucune expérience de laboratoire n’a encore pu démontrer l’existence effective des
tachyons. Mais ce problème n’est pas nouveau en physique. On sait, par exemple, que les
neutrinos furent « découverts » par la théorie bien avant d’être mis en évidence par
l’expérimentation. Par ailleurs, des recherches récentes (voir « Science & Vie » n° 997
d’octobre 2000) menées dans des laboratoires américains (revue « Nature ») et italiens (revue
« Physical Review Letters »), ont montré que des particules lumineuses pouvaient atteindre
des vitesses de 600 000 km/seconde et même de 99 millions de km/seconde (record absolu !)
dans le laboratoire américain de l’Université de Princeton. Donc, tout espoir n’est pas perdu
de démontrer, par des méthodes expérimentales classiques, l’existence réelle des tachyons. Si
les physiciens découvrent un jour des tachyons, cela voudra dire qu’il existe au moins trois
univers :

- L’univers souslumineux, qui est l’univers physique dans lequel nous vivons.
- L’univers luxonique des photons et des neutrinos associés au « mur de la lumière ».
- L’univers superlumineux, composé uniquement de tachyons.
L’univers luxonique serait en quelque sorte l’interface entre les univers superlumineux et
sous-lumineux. Il se présenterait un peu comme une sorte de miroir. L’un des univers serait
peut-être l’image de l’autre dans ce miroir. L’une des caractéristiques de l’univers
superlumineux est que le temps est changé en espace puisque les vitesses de déplacement sont
infinies.

La grande intuition de Régis et Brigitte Dutheil est d’associer l’existence de l’univers
superlumineux aux propriétés de la conscience humaine. En fait, pour eux, l’univers
superlumineux est l’espace propre de la conscience humaine.

Dans l’univers superlumineux la causalité n’existe plus et l’entropie diminue, c’est-à-dire que
l’ordre et l’information augmentent sans cesse. Le principe d’information maximum remplace
le principe de causalité qui est la loi implacable de notre univers sous-lumineux. Considérant
les caractéristiques des particules de l’univers superlumineux, Régis Dutheil avance


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l’hypothèse suivante : « la conscience est une substance matérielle qui est formée de matière
superlumineuse, elle est formée d’un champ de matière tachyonique, c’est-à-dire de particules
superlumineuses situées au-delà du « mur de la lumière », et associées à un espace-temps dont
les propriétés spatio-temporelles sont radicalement différentes de celles que nous connaissons.
D’après cette hypothèse, chaque être vivant porterait, abriterait en son sein, une partie, une
parcelle de l’univers superlumineux qui, avec son champs de matière superlumineuse aux
propriétés inhérentes, représenterait la conscience véritable. La propriété de cette conscience
superlumineuse serait d’être en quelque sorte de l’information et de la signification à l’état
pur. Le temps vécu par la conscience superlumineuse totale ne s’écoule plus, c’est un temps
spatial. La conscience superlumineuse totale possède donc deux propriétés essentielles : elle
est information pure et instantanéité ».

A partir de cette hypothèse aussi audacieuse qu’ingénieuse, l’édifice théorique se déploie
harmonieusement et parvient à englober dans sa sphère d’explication de nombreux
phénomènes relevant des expériences paranormales (synchronicités, précognition, télépathie),
et des états mystiques (illumination intérieure, fusion avec le Tout, connaissance intégrale).

L’implication majeure de cette hypothèse est que la mort d’un être humain ne représente en
fait qu’un simple « déplacement d’existence ». Le modèle superlumineux de la conscience
débouche logiquement sur la physique du transfert de la conscience ordinaire (souslumineuse)
vers un mode d’existence situé au delà du « mur de la lumière ». La mort n’est
qu’un déplacement et un élargissement, marqué par le retour de la conscience à son « lieu »
d’origine.

Reprenant les études de Moody, Ring, et Sabom sur les expériences aux frontières de la mort,
Régis et Brigitte Dutheil, montrent que leurs propres travaux en ce domaine permettent de
donner une explication superlumineuse à ces expériences.

Il n’est malheureusement pas possible, ici, dans les limites de ce modeste dossier d’exposer
dans le détail l’interprétation superlumineuse de toutes les phases des expériences aux
frontières de la mort (E.M.I). Nous monterons seulement comment ce modèle interprète le
passage du tunnel ou de la zone obscure.

Comme nous l’indiquions plus haut, l’hypothèse superlumineuse débouche sur une vision
nouvelle de l’organisation du Cosmos. Reprenant l’idée de certains cosmologistes selon
laquelle notre Univers ne serait qu’un vaste trou noir, Régis Dutheil suppose, lui aussi, que
toutes les étoiles et les galaxies que nous observons seraient en quelque sorte piégées dans un
trou noir de quelques dizaines de milliards d’années-lumière. La nouveauté est qu’à
l’extérieur de ce gigantesque trou noir nous retrouvons l’univers superlumineux qui est aussi
le monde de la conscience.

Notre Univers ne serait, en définitive, qu’une déformation locale en forme de trou noir de
l’univers superlumineux. Par ailleurs, Régis Dutheil a montré avec J.-P. Vigier au moyen de
calculs basés sur la théorie de la relativité générale, que les électrons des atomes étaient eux
aussi de micro-trous noirs dont l’intérieur est superlumineux et l’extérieur sous-lumineux.
L’Univers dans lequel nous évoluons depuis l’électron (échelle microscopique) jusqu’aux
galaxies (échelle macroscopique) serait double : « il y aurait toujours un endroit et un envers
du décors, ce que nous voyons tous les jours est sous-lumineux, mais dès que notre
conscience est débarrassée des filtres qui habituellement déforment et occultent une parie de
la réalité, elle peut percevoir l’autre partie de l’Univers qui est le monde superlumineux ».


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Pour passer d’un univers à un autre, il faut franchir le « mur de la lumière ». Cette frontière du
« mur de la lumière » se trouve aussi bien à la surface des électrons, séparant l’intérieur
superlumineux de l’extérieur sous-lumineux, qu’aux limites observables de l’espace, au delà
duquel nous retrouvons aussi le monde superlumineux. Dans ces conditions, la phase du
tunnel obscur fréquemment décrire lors des expériences aux frontières de la mort s’explique
parfaitement. Régis Dutheil précise que « La traversée de la zone obscure correspond au
déplacement (déplacement très rapide) de la conscience de l’univers sous-lumineux, considéré
comme un trou noir, en direction de l’espace-temps superlumineux ». Ce déplacement
indiquerait la traversée du « mur de la lumière ». Lors de cette traversée la conscience devient
lumineuse, c’est-à-dire qu’au contact du « mur de la lumière » elle s’imprègne de particules
lumineuses, et elle devient encore plus lumineuse qu’elle ne l’est naturellement. Il en résulte
un phénomène physique simple : étant très lumineuse elle-même la conscience ne peut dès
lors percevoir l’extérieur que comme sombre. Ce phénomène physique est comparable à ce
qui se passe lorsque vous roulez sur l’autoroute en plein soleil et que subitement vous
traversez un tunnel routier. Même si le tunnel est bien éclairé il vous paraîtra très sombre. La
quantité de lumière absorbée par vos yeux est telle que tout espace moins éclairé vous paraît
sombre.
Le défi un peu fou de l’hypothèse super-lumineuse est d’essayer d’expliquer par une théorie
physique toutes les phases des expériences aux frontières de la mort. Si les travaux de Régis
et Brigitte Dutheil ont jeté les bases de cette théorie, ils sont aussi parfaitement conscients que
tout reste à faire dans ce domaine. « Si la mort est un phénomène purement physique, la
physique dont il relève est encore à construire », reconnaissent-ils avec humilité. La plus
grande partie de l’Univers reste à découvrir et à comprendre, nous ne sommes qu’au début
d’une épopée grandiose du savoir.
Les mystères de la mort et de l’après-vie (au-delà), par exemple, nous réservent bien des
surprises, et plus nous les comprendrons, et moins nous les redouterons. L’Univers ne nous
est qu’à moitié visible et connu. Ce que nous voyons avec nos yeux humains ne représente
sûrement qu’une infime partie de la réalité totale. Toute la partie de l’Univers (qui est
certainement la partie la plus vaste) qui est située au-delà du « mur de la lumière », nous est
pour l’instant inconnue. Bien que l’étude théorique de cette partie de l’Univers ait commencé
depuis déjà plus de vingt ans, son étude expérimentale se révèle extrêmement difficile.
Mais heureusement, nous disposons d’autres « outils » pour comprendre ce qui peut se passer
et advenir de nous au-delà du « mur de la lumière ». Ces « outils » nous sont fournis par les
traditions spirituelles et ésotériques du monde entier qui toutes affirment la primauté de la
lumière sur la matière. C’est là où le modèle proposé par Régis et Brigitte Dutheil dévoile
toute sa force et sa formidable capacité de synthèse. La lumière n’a-t-elle pas toujours était
associée au monde spirituel, à la connaissance et à l’amour dans toutes les traditions ? Et,
toujours en accord avec ces mêmes traditions, l’hypothèse superlumineuse explique que la
lumière est en nous, au c..ur de notre corps, et que notre conscience n’est qu’une partie d’une
lumière globale. Notre conscience ne serait qu’un fragment de lumière, de la Grande Lumière,
animant de façon transitoire un corps, et le jour de notre mort nous retrouverions cette lumière
transcendante avec laquelle notre conscience a de profondes affinités. Les expérienceurs qui
ont vécu la phase de fusion avec la lumière savent déjà cela.
Enfin, il est intéressant de noter que Régis et Brigitte Dutheil insistent beaucoup sur la notion
de connaissance qui serait déterminante pour franchir le « mur de la lumière », et accéder au
monde superlumineux. Voici ce qu’ils en disent : « il semble bien que ce soit la quantité

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Conscience et Lumière spirituelle

d’informations, la densité de cette information, mais aussi sa qualité qui font la richesse de
telle ou telle conscience individuelle. Si nous affectons à cette quantité d’informations et de
signification un poids, si ce poids est insuffisant, quand la conscience en est au stade
lumineux, elle ne pourra pas s’intégrer au « grand fleuve » du monde superlumineux. On voit
clairement que, dans cette conception les critères moraux ne sont pas les seuls facteurs
déterminants, mais que la connaissance, la véritable connaissance recherchée toute sa vie est
le facteur essentiel ».

La véritable connaissance n’est pas l’érudition pratiquée pour elle-même, elle n’est pas non
plus une accumulation de savoirs aussi hétéroclites qu’inutiles, elle ne se confond pas
davantage avec le savoir analytique d’un spécialiste d’une discipline scientifique par exemple.
Non, la véritable connaissance relève plus de l’expérience. Cette expérience est vécue par la
conscience comme une union entre la chose connue est le sujet connaissant. La connaissance
dont il s’agit relève donc plus des valeurs de l’être que de celles de l’avoir. En cela cette
définition de la connaissance se rapproche des traditions spirituelles pour lesquelles la
véritable connaissance est atteinte par la méditation et le vide intérieur. La connaissance est
donc une participation totale de l’être, et sur ce point ceux qui ont vécu une expérience aux
frontières de la mort savent ce qu’est la véritable connaissance, même s’ils sont incapables
d’en rendre compte avec des mots. La véritable connaissance est donc proprement une « conaissance
», c’est-à-dire qu’elle entraîne en quelque sorte l’action de « naître avec » la chose
connue, d’y participer pleinement, et l’on voit par là combien cette connaissance se rapproche
singulièrement de l’amour.

6) Conscience, incarnation, et « purification ».

Si nous sommes fondamentalement Lumière, pourquoi nous sommes-nous incarnés dans un
corps physique ? Pourquoi avons-nous une vie sur cette planète ? Il est certain que notre
présence sur Terre a une raison. Il y a un but, un sens, au fait que nous soyons incarnés. La
question est de savoir quel est le but de notre incarnation ?

Selon nous, deux possibilités au moins s’offrent à nous. Soit nous admettons que nous
sommes incapables de comprendre les raisons qui font que nous sommes sur Terre, soit nous
pouvons envisager l’hypothèse selon laquelle nous sommes sur Terre pour « apprendre » et
pour évoluer spirituellement. Progresser spirituellement, cela veut dire que nous sommes sur
un très long chemin de « purification » de notre conscience. La purification de notre
conscience implique aussi la « purification » de notre Lumière.

Mais il ne faut pas se méprendre sur le sens du mot « purification », qui ne comporte aucune
connotation morale, bien que l’aspect moral de notre existence entre aussi dans le processus
de purification. La « purification » dont il s’agit est spirituelle. Bien que notre Lumière
spirituelle soit de même nature que la grande LUMIERE, elle n’est cependant pas aussi
« pure » qu’elle.

La « purification » spirituelle est comparable au dévoilement, c’est-à-dire à l’action qui
consiste à ôter des « voiles ». Notre conscience lumineuse originelle est parfaite dans son
essence, mais son imperfection naît du fait que cette conscience est recouverte de « voiles »
qui l’empêche de briller d’un pur éclat. Les « voiles » se sont ceux de l’ignorance. Ils sont
nombreux et subtils. C’est comme un diamant qui serait recouvert d’une épaisse couche de


Conscience et Lumière spirituelle
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terre et de saletés. Le diamant n’est pas corrompu par la saleté, il suffit de le nettoyer pour
qu’il retrouve tout son éclat.
7) La spirituscience, ou l’union de la science et de la spiritualité.
Traiter de la conscience et de la Lumière spirituelle oblige a « fouler le sol » si je puis dire de
plusieurs domaines de connaissances. Pour faire simple, disons que ces domaines de la
connaissance se résument à deux grands secteurs : celui de la science et celui de la spiritualité.
Il était inévitable que ces deux domaines se rencontrent et s’interpénètrent ici. Ils ne
s’opposent pas, ils se complètent et s’éclairent mutuellement. Je ne suis pas partisan d’une
guerre perpétuelle entre la science et la spiritualité, mais au contraire, j’..uvre pour que
science et spiritualité travaille de concert pour nous faire avancer sur la voie de la
connaissance. Peut-être faudrait-il créer un nouveau mot pour désigner leur union ? Peut-être
faudrait-il inventer un néologisme ? Je propose le concept de spirituscience, formé de
« spiritus » et de « science ». La spirituscience c’est l’intégration de la science à l’intérieur
de la spiritualité, ou l’inverse : l’intégration de la spiritualité à l’intérieur de la science. Que ce
soit l’un ou l’autre, le résultat doit être le même : cohésion et harmonie. La spirituscience,
c’est la force extraordinaire des deux réunies en une seule force encore plus immense et
capable de nous ouvrir de nouveaux horizons. Sommes-nous assez audacieux pour relever ce
défi : unir science et spiritualité pour le progrès de l’humanité.
Daniel Robin
Février 2011.



26/11/2015
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