o-delà-du-miroir

Un réseau de 19 modules de lampes au xénon, chacun consommant 25 kW, projette un faisceau concentré de lumière artificielle dans la plus grande chambre à vide d’Europe, le Large Space Simulator.

Faisant partie du centre de test ESTEC de l'ESA à Noordwijk, aux Pays-Bas, la chambre de 15 m de haut et 10 m de diamètre soumet les satellites à des conditions spatiales simulées pendant des semaines à la fois: vide profond, lumière du soleil non filtrée et refroidissement de l'espace recréé par l'azote liquide pompé 

Les ingénieurs placent l'instrument dans cette chambre à vide où la pression est abaissée aux conditions de vide de l'espace. Les parois noires refroidies à l'azote liquide simulent les conditions super froides que l'espace a à offrir. Le soleil illumine l'avant de l'instrument d'un blanc éclatant. (NASA / D. Oliver)

La NASA simule la puissance du soleil sur Terre pour tester le matériel destiné à l'espace
 
Essais à l'installation d'essais thermiques solaires du Marshall Space Flight Center. Le miroir du concentrateur de l'installation de test thermique solaire est composé de 144 segments hexagonaux plus petits. Lorsque tous les miroirs sont entièrement découverts, le miroir émet environ 1 000 000 watts par mètre carré d'intensité d'énergie solaire dans la chambre à vide au point focal. (NASA / D. Oliver)


Essais à l'installation d'essais thermiques solaires du Marshall Space Flight Center. Les ingénieurs placent l'instrument dans cette chambre à vide où la pression est abaissée aux conditions de vide de l'espace. Les parois noires refroidies à l'azote liquide simulent les conditions super froides que l'espace a à offrir. Le soleil illumine l'avant de l'instrument d'un blanc éclatant. (NASA / D. Oliver) Dans l'environnement hostile de l'espace, les satellites pourraient être brûlés par le soleil ultra-chaud devant eux et refroidis par le froid glacial de l'espace derrière eux.

Des chercheurs du Marshall Space Flight Center de la NASA à Huntsville, en Alabama, utilisent leur installation d'essais thermiques solaires pour simuler certaines des conditions les plus difficiles que l'espace a à offrir pour apprendre ce que ces températures extrêmes peuvent faire pour le matériel de vol près du soleil. Ils testent actuellement Strofio, un instrument unique de la NASA qui volera à bord d'une prochaine mission de l'Agence spatiale européenne, dans cette installation pour tester l'équilibre thermique avant que l'instrument ne soit en route pour Mercure.

L'installation semble appartenir à une galaxie lointaine, très lointaine. Un miroir incurvé de deux étages - en fait composé de 144 segments de miroir séparés, chacun de forme hexagonale et d'environ 18 pouces de diamètre - forme la colonne vertébrale de l'installation.

Un réseau de 19 modules de lampes au xénon, chacun consommant 25 kW, projette un faisceau concentré de lumière artificielle dans la plus grande chambre à vide d’Europe, le Large Space Simulator.

Faisant partie du centre de test ESTEC de l'ESA à Noordwijk, aux Pays-Bas, la chambre de 15 m de haut et 10 m de diamètre soumet les satellites à des conditions spatiales simulées pendant des semaines à la fois: vide profond, lumière du soleil non filtrée et refroidissement de l'espace recréé par l'azote liquide pompé 

Les ingénieurs placent l'instrument dans cette chambre à vide où la pression est abaissée aux conditions de vide de l'espace. Les parois noires refroidies à l'azote liquide simulent les conditions super froides que l'espace a à offrir. Le soleil illumine l'avant de l'instrument d'un blanc éclatant. (NASA / D. Oliver)